Les journées n’avaient plus de poids dans le village d’Orléans, dès maintenant soumise à un rang artificiel dicté par la régulation lumineuse. Tandis que la commun des citoyens suivait un rythme imposé par les interfaces centrales, les archivistes, eux, vivaient au cours des perceptions. Le temps n’était plus linéaire pour celui qui
À Orléans, en l’an 2222, le hameau ne vibrait plus que sous le chant grave des équipements. L’air lui-même semblait scellé dans un éternel calme métallisé, rompu uniquement par le chuintement des véhicules autonomes et les murmures codés des interfaces holographiques. Dans ce décor ultramoderne, un endroit jurait avec la beauté géo
Le avenir, à l’aube, Nina se leva plus tôt encore. La grande ville flottait dans un vacarme dense, interrompu juste par le bourdonnement sobre des systèmes de conservation autonomes. Elle s’approcha des vitres une à une, le raison suspendu, à savoir si les prénoms allaient se former marqué par ses yeux. Et elles étaient là. Encore. Son